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FOCUS: MASUMI par la maison MIYASAKA

Dernière mise à jour : 1 févr. 2022

La maison Miyasaka fait partie de ces maisons historiques qui ont forgé l'identité du saké. On peut même affirmer que si Masumi n'avait pas existé, le saké tel que nous le connaissons actuellement aurait été différent. Reconnu aussi bien des amateurs de sakés que de la profession, aujourd'hui la Maison Miyasaka producteur du saké Masumi, continue encore de nous surprendre et d'évoluer .





Originaire de la région de Nagano et plus exactement de la ville de Suwa , la famille Miyasaka est issue d'une longue lignée de combattants. Pendant la période historique des royaumes combattants (XVIème siècle) la famille Miyasaka était au service du clan Suwa alliés du puissant daimyo Takeda Shingen l'un des plus grand rival d'Oda Nobunaga, mais lasse des combats, elle décida de se lancer dans la production de saké. (1662, début de l'ère Edo).


Pendant de nombreuses années, son saké fut destiné au temple shintoïste de Suwa Taisha Le nom Masumi lui a été donné en hommage au miroir du même nom conservé au temple, que l'on peut traduire par "transparence" ou "vérité".


Mais Masumi va connaitre des difficultés au début de l'ère Meiji (1868-1912). La concurrence se fait rude, en effet il existait alors plus de 16 000 producteurs de saké! Si bien que l'entreprise s'est lancée dans d'autres activités annexes afin de survivre.



Mais lors de période Taisho (1912-1926), la famille Miyasaka a décidé de recentrer ces activités et de se concentrer sur des sakés innovants et de qualités. C'est ainsi qu'en 1920 Masaru Miyasaka l'héritier de la famille décida d'engager un jeune toji d'une vingtaine d'année: Chisato Kubota. Ensemble ils voyageront pendant des années du nord au sud du Japon afin d'étudier les spécificités et les meilleurs techniques de fabrication de saké des régions.


En 1946, le pays est en ruine et les maisons de sakés ont subie de lourdes pertes matériels mais aussi humaines, c'est cette année que l'institut national de recherche de Brassage, reconnaît la levure de Masumi comme levure nationale : elle devient la levure numéro 7 et sera utilisée et diffusée dans tout le Japon afin de relancer l'industrie du saké. Aujourd'hui encore, c'est une des levures les plus utilisées dans le saké.


Par la suite Kazuhiro Miyasaka succéda à son père et permettra à Masumi de devenir un des sakés les plus populaires de la péninsule, malgré le déclin général du saké au Japon, en améliorant les techniques de production mais aussi de distribution et de communication, ce notamment en ciblant Tokyo et les grandes villes. Rappelons que jusqu'aux années 60/70, peu de sakés locaux (jizaké) étaient distribués directement par les producteurs.

Depuis 2021, Naotaka Miyasaka, l'actuel président et héritier a fait appel à Shinichiro Ogata, un des designer les plus en vue actuellement au Japon, afin de redessiner l'ensemble de la gamme et de faire connaitre le saké en dehors des frontières nippones: le résultat est vraiment à la hauteur de la qualité des sakés Masumi!






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